Cela faisait six jours que Paul et Sylvestre étaient revenus de leur opération sur Frigellya et ils étaient tous deux très occupés avec… l’amour. Nelly et Paul ne se quittaient plus d’une semelle, tout comme Lucia et Sylvestre, sauf la nuit pour ces deux-là. Sylvestre avait toujours maille à partir avec l’effet que les contacts avaient sur lui. Chaque jour, il frappait à la porte de Lucia le matin. La première fois, elle dut s’habiller à toute vitesse avant d’ouvrir la porte. Sylvestre ouvrait grands ses bras pour la serrer brièvement contre lui et lui déposer un baiser sur le front. Il ne pouvait l’enlacer trop longtemps avant de commencer à trembler. Lucia lui avait dit que ça évoluerait probablement avec le temps et qu’il n’avait aucune raison d’aller jusqu’à ce que ça lui soit déplaisant. Les matins suivants, il convinrent d’un horaire et Lucia était prête au moment où Sylvestre frappait à sa porte.
Ils arrivaient ensuite dans la cuisine main dans la main pour le petit-déjeuner. Paul qui était d’ordinaire un lève-tôt, se levait bien plus tard maintenant que Nelly partageait sa vie. C’était avec grand plaisir que Lucia et Sylvestre préparaient le petit-déjeuner pour tout le monde, y compris le Commandant et Élisa, qui furent priés de se joindre désormais à la maisonnée pour chaque repas. Ce qui importait à Lucia et Sylvestre au bout du compte, c’était d’être ensemble. Et ces derniers jours, ils ne s’en étaient pas privés : ils étaient allés au musée d’art contemporain, au restaurant, à la vieille bibliothèque, dans les magasins… Mais ce que Lucia préférait par-dessus tout était d’être avec Sylvestre dans son atelier. Il avait commencé à lui apprendre le dessin, et elle aimait vraiment ça. C’était comme si dans ces moments-là, elle avait accès à son âme et lui à la sienne. Le soir, ils se lançaient tous deux dans d’interminables conversations avant de rejoindre chacun leur chambre. Et c’est ainsi que désormais la vie s’écoulait à l’étage des deux Martins.
Aujourd’hui, Élisa et le Commandant ont décidé d’aller sur Dalygaran pour rendre visite à leurs amis et au père de David. Lorsqu’ils arrivent dans la cuisine, il n’y trouve que Sylvestre et Lucia.
– Vous n’irez nulle part sans quelque chose dans le ventre, leur dit Sylvestre après que le Commandant ait demandé des pilules de voyage.
– Nous n’en avions pas l’intention, répond en souriant le Commandant. Vous cuisinez de sacrés petit-déjeuners, tous les deux. Vos œufs brouillés sont délicieux.
– Et vos pancakes sont les meilleurs que j’aie jamais mangés, rajoute Élisa.
– Eh bien, Lucia, il semble que nous ayons des fans, les taquine Sylvestre.
– Tu penses qu’on devrait leur parler de notre secret de fabrication ?
– Un secret à propos d’œufs et de pancakes ? s’étonne Élisa.
– Pas à propos d’œufs et de pancakes. À propos d’épices, précise Sylvestre.
– Des épices venues d’ailleurs, annonce Lucia.
– Tu veux dire…
– Ouaip, Élisa, on fait un petit-déjeuner Terro-Frigellyen, répond Lucia. Tu sais, comme les Frigellyens et les Terriens se ressemblent tellement, il y a un véritable engouement pour les choses qui viennent de la Terre sur ma planète, enfin celle sur laquelle j’ai vécu le plus clair de ma vie, surtout en ce qui concerne la cuisine. D’habitude c’est de la cuisine Frigellyenne qu’on met à la mode terrestre. Aujourd’hui, on a frigellyanisé de la nourriture terrestre. Comme vous pouvez le constater, le résultat est étonnant, n’est-ce pas ?
– Oui vraiment, d’excellentes saveurs, répond Élisa.
– Prêts à partir maintenant ?
– Oui Sylvestre, nous allons avoir besoin de nos pilules.
– Allez dans la pièce habituelle. J’arrive avec vos pilules.
Lorsqu’ils ouvrent tous les deux leurs yeux sur Dalygran dans leur corps de voyage respectif, ils sont surpris d’être accueilli par quelqu’un d’autre qu’Étoile Scintillant dans l’Immensité de l’Univers.
– Est-ce…
– Je suis le Major Tout Premier Rayon de l’Anneau d’Or, Mademoiselle Martin. Très heureuse de vous rencontrer. Étoile Scintillant dans l’Immensité de l’Univers s’excuse de ne pas pouvoir être là. Il a beaucoup de travail à faire à la maison, parce que lui et son épouse vont recevoir les parents de cœurs de leur fille, c’est à dire vous. Il m’a dit qu’ils avaient tous deux pas mal de retard dans les préparatifs. Je pense qu’il serait aimable de votre part de ne pas y aller tout de suite. Il a quitté le Centre de Voyage il y a à peine un centième.
– Enchantée de faire votre connaissance, répond Élisa.
– Major, dit simplement le Commandant en guise de salutation.
– Au fait, Commandant Cristal de Lune, vous devez vous rendre au Haut Commandement pour signer votre démission en tant que Commandant en Chef, si c’est vraiment ce que vous voulez.
– Tu ne devrais pas en douter. Est-ce que le processus de ma succession est lancé ?
– Le Haut Commandement est d’accord sur le principe, mais veut un Commandant comme Commandant en Chef, pas un Major. Je dois obtenir une promotion si je veux pouvoir prétendre à ce poste. Ton père va…
– Tout Premier rayon de l’Anneau d’Or, laisse-moi l’honneur de faire ça pour toi avant de démissionner. Après tout, je suis celui qui t’a mis dans cette situation.
– J’en serais très honorée Cristal de Lune.
– Élisa, je dois…
– Vas-y. Ne t’inquiète pas pour moi. Je trouverai bien quelque chose à faire avant de me rendre chez nos amis.
– Tu en es sûre ?
– Tout à fait. Allez file. On se retrouve là-bas.
Et le Commandant se dématérialise.
– Mademoiselle Martin…
– Élisa.
– Bien, Élisa. Puisque Cristal de Lune et vous, vous voyagez ensemble désormais dans les corps de voyage, il y a quelque chose que je dois vous dire. Il y a quelque chose que vous devez savoir à propos de votre compagnon. J’ai promis à son père de ne rien dire à son fils. Mais je n’ai rien promis à votre sujet. Vous devez vous assurer que le Commandant n’utilisera jamais le révélateur pour montrer son ancienne apparence Dalygarienne.
– Je ne comprends pas. Pourquoi ?
– Parce que c’est un humain qui est révélé maintenant. Puisque vous allez tous les deux ensembles en mission, même si elles seront archéologiques, vous devez l’empêcher de commettre cette erreur.
– Il révèle une forme humaine maintenant, murmure Élisa plus pour elle-même.
– Quand le Commandant est venu pour me proposer de devenir Commandant en Chef, on est allés voir son père en corps de voyage. Le Commandant Suprême a demandé de voir ma véritable apparence à l’aide du révélateur et Cristal de Lune, enfin le Commandant, m’a montré comment ça fonctionnait sur lui. Et ce que j’ai vu c’est son apparence Dalygarienne en train de s’effacer devant son apparence humaine. Je suis certaine que bientôt, il n’y aura plus que la forme humaine qui se montrera. Le Commandant Suprême m’a fait taire et en privé m’a ordonné de ne rien dire à son fils. Cet homme a un mental d’acier. Tant que son fils était là, il n’a pas cillé. Mais je peux vous dire, que lorsque nous avons été seuls tous les deux, il a laissé échapper quelque chose. J’ai réalisé à quel point il avait du lutter pour cacher ses émotions à son fils, lors qu’ils les a relâchées même un bref instant devant moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi il a fait ça. Comme je vous l’ai dit, en mission, il peut être dangereux de croire quelque chose qui ne reflète pas la réalité, tout particulièrement s’il s’agit de sa propre apparence. Il est possible que le Commandant ne cherchera jamais à montrer son ancienne apparence Dalygarienne. Mais en tant que son partenaire, je suis certaine désormais que vous vous en assurerez. Jamais cela n’arrivera.
– Le Commandant Suprême a dû penser qu’il voyait son fils, celui qu’il connaissait, pour la dernière fois. Ça a dû être un choc, je suppose. Même s’il savait que cette version de son fils n’avait plus aucune réalité.
– Il y a quelque chose d’autre, vous savez. J’ai senti une telle détermination chez lui après que ce bref moment de détresse lui ait échappé. Il s’est rendu compte que je l’avais senti. Il m’a interdit de poser des questions. Même s’il n’a rien dit du tout, son regard était bien suffisant.
– Je ne sais pas ce que ça veut dire non plus, mais je serai vigilante, avec tous les deux. Vous avez ma parole.
– Merci.
– C’est moi qui vous remercie de votre confiance.
– Si j’osais, j’aimerais vous demander quelque chose…
– Eh bien, allez-y.
– Je voudrais vous voir à la salle des penduliers. Je n’ai jamais vu personne atteindre le niveau 10.
– On m’a dit que peu de Dalygarien avaient atteint le niveau 8.
– Oh, il ne vous a rien dit alors…
– Quoi ?
– Qu’il n’y a que deux Dalygariens à avoir atteint ce niveau. Le Commandant Cristal de Lune et avant lui, son père.
– Non, le Commandant Suprême ?
– Eh oui, il a été plus jeune…
– Et vous…
– Niveau 7. S’il vous plait, montrez-moi comment vous faites ça.
– Vraiment ?
– Oui.
– Allons-y alors. Je vous suis.
Dans la salle des penduliers, le Major se rend au panneau de commandes.
– Prête ? demande-t-elle.
– Prête, répond Élisa.
Tout Premier Rayon de l’Anneau d’Or active le mécanisme. Comme elle l’avait déjà fait avant, Élisa commence tranquillement pour pouvoir sentir chacun des oscillateurs. Puis, petit à petit, elle accélère, tout comme les oscillateurs. Elle se souvient soudainement combien elle adorait cette sensation. L’anticipation n’est possible que si on arrive à se sentir comme faisant partie du système, en quelque sorte comme associé à lui.
Tout comme le Commandant l’avait fait auparavant, le Major arrête le mécanisme lorsque le niveau 10 est atteint.
– Eh bien, c’est extraordinaire. Je n’avais jamais vu ça avant. Comment vous faites ?
– C’est un coup de pouce génétique.
– Oh c’est une des capacités qui vous viennent de ces quelques gènes Frigellyens ?
– Oui, l’anticipation, c’est la capacité que j’ai développée.
– Cristal de Lune lui a développé la suggestion. C’est puissant et très surprenant.
– Vous a-t-il dit comment on avait eu ces gènes ?
– Il a juste dit que c’était une longue histoire.
– C’est vrai. Peut-être aimeriez-vous entendre un résumé ?
_ J’apprécierais vraiment.
– J’ai été génétiquement transformée à l’intérieur même du ventre de ma mère par des Frigellyens qui avaient besoin que je les aide lorsque je serais adulte. Ils avaient besoin de quelqu’un avec des capacités de voyage par l’esprit, bien supérieures à la moyenne des humains. Ces capacités m’ont permis de retrouver le fils du couple royal qui était perdu sur Terre depuis qu’il était tout bébé. Pour le Commandant, je suppose que son histoire est célèbre ici maintenant. Deux Epsilons lui ont offert un corps, le jour où il est venu juste avec son esprit me rendre visite sur Terre pour me demander de revenir sur Dalygaran lors de la dernière épidémie. Ils l’ont fait comme moi, pour qu’il puisse voyager comme et avec moi. En très court, voilà l’histoire.
– Eh bien, c’est… Eh, tu ne peux pas juste apparaître comme ça sans prévenir…
Le Commandant qui vient juste de se matérialiser s’excuse.
– J’ai bien peur de n’avoir aucun moyen pour vous prévenir.
– Comment savais-tu où nous étions ?
– Je ne le savais pas.
– Mais tu t’es matérialisé ici.
– Excellente analyse, Commandant.
– Quoi ? Tu veux dire…
– Oui, Tout Premier Rayon de l’Anneau D’or. C’est fait. Tu es un Commandant… en probation, mais un Commandant !
– Félicitation, dit Élisa.
– Eh bien, je suis… Je suis…
– Heureuse ?
– Bien sûr, Cristal de Lune.
– Cependant, ils ont refusé ma démission juste après. Comme je suis celui qui a demandé ta promotion, je dois être celui qui la validera à la fin de ta probation. Encore une lune à être Commandant en Chef. Je suis désolé.
– Ne le soit pas. Tout ce qui m’arrive ces derniers temps était juste inconcevable quelques lunes auparavant. Peut-être pourrions-nous utiliser cette dernière lune pour faire une succession dans les règles de l’art, même si je devine que tu dois être très occupé sur Terre…
Le Commandant Cristal de Lune regarde Élisa.
– Je te connais David. Fait comme tu sens que ça doit être fait…
– Oh mais je ne veux pas…
– Il n’y a pas de soucis. Élisa me connaît bien, Tout Premier Rayon de l’Anneau d’Or. Je le ferai à ma manière. Et ce sera mon dernier acte militaire pour Dalygaran.
Le silence s’installe quelques instants, jusqu’à ce qu’Élisa reprenne la parole :
– Tu ne nous as pas expliqué comment tu nous as trouvés.
– J’ai essayé un truc… J’ai utilisé le lien.
– Et ?
– On est dans le même espace-temps, et nous sommes liés. On est capable de ressentir la présence de l’autre. Alors j’ai souhaité te trouver, Élisa, et me voilà. Dès que la machine a eu trouvé la trace du lien, je me suis matérialisé.
– Ouah dit le nouveau Commandant.
– Ouah, dit Élisa.
– Ça pourrait marcher avec les voyages en tandem ?
– La première fois qu’on a essayé, il m’a perdue.
– Oui, mais peut-être que les instructions au corps de voyage n’étaient pas les bonnes. J’ai cherché à te suivre. Alors que je dois suivre le lien. C’est une différence subtile… Ceci étant dit, je peux vous demander ce que vous faites dans la salle des penduliers ?
– Je voulais juste voir quelqu’un atteindre le niveau 10, répond le nouveau Commandant.
– Je suis surprise que tu n’aies jamais essayé, ajoute Élisa.
– Qui te dis que je n’ai jamais essayé ? répond le Commandant.
– Ah bon ?
– Au début de notre relation, quand il n’y avait encore qu’un seul corps de voyage, je suis venu ici et j’ai essayé. Je n’ai atteint que le niveau 8.
– « Que », répète le nouveau Commandant amusée.
– C’est pourquoi je suis certain de ne pas avoir la capacité d’anticipation comme toi, Élisa… Quoi qu’il en soit, mon père qui faisait partie de l’auditoire pour ta promotion a demandé à te voir seule, Élisa. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai senti que c’était important. Père et toi, vous me rejoindrez chez nos amis. Il est invité lui aussi. Il doit être rentré à la maison maintenant. Tu peux aller le voir. Quant à moi, je m’en vais chez nos amis. Au revoir Commandant.
– Cristal de Lune, Élisa, au revoir.
– Euh au revoir. Je m’en vais chez ton père, David.
Dès qu’elle s’est matérialisée devant la porte du Commandant Suprême, Élisa frappe.
– Entrez, dit le Commandant Suprême.
– Élisa obéit et demande immédiatement, avant qu’il ait le temps de la saluer :
– Vous voulez me voir… seule ?
– Ne vous inquiétez pas mon enfant.
Et il s’avance vers elle pour la serrer dans ses bras.
– Père, dites-moi, que se passe-t-il ?
Le Commandant Suprême lui demande de but en blanc :
– Elle vous a dit quelque chose à propos de mon fils ?
– Pardon ?
– Tout Premier Rayon de l’Anneau d’Or, mon fils m’a dit qu’il vous a laissé avec elle. Vous a-t-elle dit quelque chose à son sujet ? J’espère qu’elle l’a fait.
– Je ne comprends pas.
– Si elle ne vous a rien dit, je devrais reconsidérer sa nomination future en tant que Commandant en Chef.
– Vous voulez parler de ce qu’il s’est passé avec le révélateur ?
– Ah, elle en a parlé alors, dit le Commandant Suprême soulagé.
– Oui, vous lui avez interdit d’en parler à votre fils, mais vous ne lui avez rien demandé à mon sujet. Elle pense que c’est une question de sécurité que je le sache. Comme je voyage avec lui, je pourrais lui éviter de commettre une erreur…
– C’est parfait. Mon fils avait raison. C’est la bonne personne pour sa succession. Mais il fallait que je la mettre à l’épreuve, parce qu’elle, euh…
– Votre fils m’a tout dit. Elle a été amoureuse de lui. Vous avez l’assurance maintenant, que malgré ce passé, elle reste très professionnelle.
– Je n’en étais pas aussi sûr que lui, quand il m’a présenté sa candidature.
– La méfiance d’un père, je suppose…
– Mon fils a mis beaucoup de temps a trouver… l’amour.
– Notre amour est solide, Père. J’espère qu’on trouvera un moyen pour que vous puissiez venir à notre mariage. Celui qu’on fait avec ma famille et mes amis, je veux dire. La fête se déroulera sur Frigellya. Ils ont déjà pensé à une astuce pour amener tout le monde là-bas sans que personne ne s’aperçoive qu’on a changé d’espace temps et de planète.
– On parlera de cela plus tard, d’accord ? Étoile Scintillant dans l’Immensité de l’Univers et Fleur Parfumée de la Plaine d’Isadora nous attendent. Mais s’il vous plait, ne dites rien à mon fils de notre conversation.
– Mais Père…
– Trouvez une excuse. Je luis dirais tout moi-même… après le mariage. Je ne veux pas qu’il s’inquiète de sa transformation d’ici là. Je veux qu’il soit heureux. S’il vous plait, ce n’est pas si loin, maintenant. Faites-le pour moi.
– Hem, oui, Père. Si c’est ce que vous souhaitez.
– C’est ce que je souhaite.
– Ce serait formidable si Étoile Scintillant dans l’Immensité de l’Univers et Fleur Parfumée de la Plaine d’Isadora pouvaient aussi venir à notre mariage.
– Mon enfant, ce sera mon cadeau de mariage. Je vais trouver un moyen.
Élisa serre le Commandant Suprême dans ses bras.
– Allons rejoindre les autres mon enfant.
– Allons-y, Père.
Bonjour Annie
Juste une petite coquille probablement dû à condition aérienne. Tu as écris
« Oh c’est une de es capacité qui vous viennent de ces quelques gènes Frigellyens ? »
Je pense qu’il manque probablement un s à capacités.
Toujours question de s. » Deux Epsilon » Il ne devrait pas avoir de s à Epsilons?
Sinon, continue comme cela.
Corrigé 🙂